De nombreuses études ont mis en évidence le rôle joué par les conceptions premières des élèves dans les apprentissages scientifiques. Celles-ci peuvent se constituer en véritables obstacles épistémologiques, particulièrement résistants et durables.
Ce qui fait parfois la force de ces conceptions, c'est leur relative pertinence, alliée à une certaine logique interne. En conséquence, on ne peut se contenter d'ignorer ces conceptions ou même de les détruire: il faut les dépasser.
La prégnance de l'inductivisme dans l'enseignement courant (où «l'expérience» est censée parler d'elle-même) est à l'opposé de cette nécessité. Une autre voie consiste au contraire à prendre les conceptions des élèves comme de véritables débuts de modélisations, et à organiser une double confrontation, psycho-sociale d'un côté (par le débat entre pairs) et pratique de l'autre (à l'aide d'expériences-test). Ce type de démarche hypothéticodéductive pourrait être une transposition didactique du «débat scientifique» propre aux communautés savantes.
Le présent ouvrage rapporte un essai didactique de ce type, concernant l'enseignement des circuits électriques au niveau de l'enseignement secondaire, les recherches préalables qui l'ont rendu possible (analyse des conceptions des élèves, des pratiques pédagogiques courantes et de leurs effets), et précise les options méthodologiques qui ont fondé l'expérimentation et son évaluation.
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Broschur/Paperback
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ISBN-13
978-3-261-03950-7 (9783261039507)
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