Schweitzer Fachinformationen
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Quand le SAMU1 arrive, un homme est allongé sur le trottoir devant le bar-tabac entouré de passants. Une balle2 dans le ventre, l'homme perd beaucoup de sang3 et meurt après quelques minutes. À bout de forces4, il dit seulement :
- Quelle ironie : maintenant que j'ai gagné au loto.
Peu après, le commissaire Georges Aumont et sa nouvelle collègue Aurélie Dumas arrivent sur les lieux. Pendant que l'équipe fait partir les passants, les deux policiers se dirigent directement vers la victime5. La secouriste répète ses derniers mots aux policiers.
- Vous le connaissiez ? demande Aurélie.
- Seulement de vue. Il venait régulièrement à l'hôpital. C'était un patient du Docteur Fregonas, notre oncologue.
- Alors, il avait un cancer, dit Aurélie.
Tout à coup, un passant s'approche des policiers.
- Excusez-moi, j'ai vu le monsieur il y a un quart d'heure encore au bar-tabac. C'est Monsieur Durand !
- Au bar-tabac ? demande le commissaire. Vous pouvez nous décrire ce qui s'est passé ?
- Nous avons pris un verre. Il a invité tout le monde, il était heureux d'avoir gagné au loto. Après, il est allé dehors. Et moi, je suis sorti un peu plus tard. Puis, tout est allé très vite : une voiture s'est arrêtée, la fenêtre était ouverte et le conducteur a tiré6. Monsieur Durand est tombé. La voiture est vite repartie. Et moi, j'ai réagi tout de suite et j'ai appelé le SAMU.
- Vous vous souvenez de la voiture ou du conducteur ? demande Aumont.
- Tout est allé très vite, je vous l'ai déjà dit. Je ne me souviens pas vraiment de la voiture. Mais je crois que le conducteur avait les cheveux longs.
- C'était peut-être une femme ?
- Peut-être.
- Bon, vous vous tenez à notre disposition7 pour une éventuelle identification, Monsieur. ? demande Aumont.
- Bien sûr, je m'appelle Monsieur Poilleux.
Avant de monter dans sa voiture le commissaire Aumont parle à sa nouvelle collègue.
- Bienvenue dans le sud. Notre jolie ville n'est pas seulement connue pour être la « ville rose » mais de plus en plus aussi pour ses fusillades en pleine rue8. Quelle est votre théorie, Mademoiselle Dumas ?
- C'est vrai, quand je suis arrivée, j'ai été frappée par la couleur de la ville. J'ai même eu le temps de visiter la fameuse basilique Saint-Sernin. C'est vraiment magnifique9 ! Mais pour revenir à votre question, à mon avis, le meurtrier était parmi les personnes qui se trouvaient au bar-tabac.
- Et pourquoi ?
- Monsieur Durand a gagné au loto. Cela donne un mobile10 à tout le monde au bar.
- C'est vrai, réfléchit Aumont. Alors, faites un tour là-bas. Moi, je vais informer la femme de la victime.
Quand le commissaire sonne à la porte de Madame Durand, personne ne lui ouvre. Au moment où il veut repartir, la voisine apparaît11 à la fenêtre et lui dit :
- Madame Durand n'est pas à la maison. Elle est chez sa sour.
- Elle habite où ?
- Dans la maison au bout de12 la rue.
- Merci, au revoir.
Le commissaire arrive devant la maison de la sour et sonne. La porte s'ouvre et une dame d'une cinquantaine d'années le regarde avec surprise quand il montre sa carte de la police criminelle. Elle lui dit d'entrer et appelle sa sour. Madame Durand apparaît enfin. Quand le commissaire lui dit que son mari est mort, elle dit seulement :
- Le bon Dieu l'a repris avec lui. Puis, après un silence, elle ajoute :
- Trouvez-moi le coupable13, Monsieur le Commissaire !
- Vous avez une photo de votre mari ?
- Oui, prenez celle de nous deux sur l'étagère.
Entre-temps, Aurélie est entrée dans le bar-tabac. C'est l'heure de l'apéritif, il fait beau et la terrasse est pleine de monde14. Aurélie demande au serveur s'il connaissait la victime. Celui-ci raconte que Monsieur Durand venait souvent pour jouer et prendre un verre. À la question de savoir quels clients15 étaient là le jour de sa mort, le serveur répond après un court instant :
- Je ne sais plus exactement. Mais nous avons une caméra à l'entrée.
- Très bien, je peux emmener16 la vidéo au commissariat ?
- Bien sûr.
Quand Aumont arrive au commissariat, Aurélie est en train de regarder la vidéo.
- Regardez, Monsieur Aumont, c'est peut-être notre coupable !
- Faites voir !
- C'est Bruno Venoge. Il a passé plusieurs années en prison pour vol à main armée17. Il était au bar-tabac à l'heure où Monsieur Durand a appris qu'il avait gagné au loto.
- Bon travail, Aurélie, convoquez-le ! Moi, je vais voir le Docteur Fregonas.
Quand le Docteur Fregonas apprend la mort de son patient, il accepte tout de suite de parler avec le commissaire.
- Je suis désolé pour Monsieur Durand, dit-il d'un air triste. C'est vraiment une histoire tragique !
- Pourriez-vous m'en dire un peu plus sur lui ?
- Il était très malade. Au début, je ne lui donnais que quelques mois à vivre. Il n'a jamais voulu faire de chimiothérapie. Puis, il a fait une dépression comme presque toutes les personnes qui apprennent un tel diagnostic18. Il avait perdu tout espoir19. Mais il y a trois semaines environ, il est venu me voir et tout avait changé.
- Comment cela ?
- Il était sûr de pouvoir vaincre20 sa maladie par une attitude positive.
- Et ensuite ?
- Vous savez, je crois à la science et je suis donc resté très sceptique. Mais j'ai été moi-même surpris quand les examens21 suivants ont montré que son état s'était amélioré22.
- Quand est-ce qu'il a eu son dernier rendez-vous ici ?
- Avant-hier. Je lui ai dit qu'il était sur le chemin de la guérison23.
- Comment sa femme a-t-elle réagi ?
- Je crois qu'elle ne le savait pas. Il m'avait dit de ne pas lui dire. Il voulait lui faire la surprise.
Entre-temps, Aurélie interroge Venoge au commissariat.
- Nous avons appris que vous étiez au bar-tabac à l'heure où Monsieur Durand a appris qu'il avait gagné au loto.
- C'est vrai. Mais je ne l'ai pas tué.
- On nous a dit que vous étiez sorti du bar-tabac juste avant lui.
- Oui, c'est possible.
- Vous avez un mobile et vous avez déjà fait de la prison pour vol à main armée. Cela vous rend suspect.
- J'ai déjà payé ma dette24 en prison. Vous croyez que j'ai envie d'y retourner ? Je suis le coupable idéal. Mais je vous assure que je ne l'ai pas tué. Et puis, vous n'avez pas de preuves contre moi.
- Nous allons quand même faire un test ADN. Après, vous pourrez partir.
Quand Aumont revient au commissariat, il voit Aurélie sortir de la salle d'interrogatoire.
- Alors, il a avoué25, notre spécialiste du vol à main armée ?
- Non, répond Aurélie. Et nous n'avons pas de preuves contre lui.
- C'est vrai. Et Monsieur Poilleux parlait éventuellement d'une femme au volant, vous vous rappelez ? Venez, nous devons rendre encore une fois visite à Madame Durand. Il y a quelque chose qui me tracasse26.
Quand les deux policiers arrivent...
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