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Les premières villes de la Civilisation des 7 Rivières ont émergé il y a environ 5500 ans. C'était d'abord une civilisation rurale. Au fil des siècles, elle est devenue urbaine, vers 3500 avant notre ère (BCE4). Elle a connu plusieurs stades de développement. Vers 2700 avant notre ère, a commencé une période appelée phase Mature. Cette époque a été caractérisée par une densité de population importante pour l'époque, ainsi qu'une grande prospérité.
À cette époque, elle faisait partie des trois grandes premières civilisations les plus développées. Elle s'étendait sur une superficie équivalente à deux fois celle de la France, soit plus d'un million de kilomètres carrés. Elle était aussi importante que l'Égypte et la Mésopotamie réunies. C'était la civilisation la plus peuplée de son temps. Au fil des siècles, alors que de nombreuses petites civilisations ont disparu, celle des Sept rivières existe toujours, bien sûr fortement modifiée par le temps et les Hommes. Elle a laissé une empreinte durable qui a contribué à la formation de l'Inde moderne que nous connaissons aujourd'hui.
Cette région ouest-asiatique était riche en ressources naturelles, ce qui a favorisé sa croissance économique et sociale. Les échanges commerciaux avec les autres civilisations de l'époque ont aussi joué un rôle clé dans son développement. L'agriculture, l'artisanat et l'urbanisme ont permis des exportations importantes à travers la région.
L'archéologie nous montre des villes bien organisées, planifiées, réfléchies avec des infrastructures nouvelles, des systèmes d'égouts pour évacuer les eaux usées et des habitations conçues pour le bien-être de ses habitants. Comme dans les autres civilisations, les villes étaient construites le long des rivières. C'est de là que vient son nom Sapta Sindhu, les sept rivières en sanskrit.
Ces avancées technologiques et sociales ont permis à cette civilisation de prospérer pendant environ un millénaire et demi. Grâce à son influence, elle a jeté les bases de nombreuses pratiques et coutumes qui perdurent encore aujourd'hui dans la culture indienne. Par exemple, les poids et mesures sont toujours les mêmes, 4000 ans plus tard, dans la pratique quotidienne et traditionnelle.
Harappa, la première ville de cette civilisation, a été découverte en 1910 lors de travaux sur la voie ferrée que les Britanniques construisaient dans l'actuel Pakistan. Les Britanniques avaient besoin de ballast et ils ont remarqué que les habitants locaux allaient se servir en briques dans une colline voisine. Intrigués, ils sont allés voir de plus près et ont découvert une ancienne ville en ruine, ensevelie par le temps.
Dix ans plus tard, John Faithfull Fleet découvre Mohenjo-Daro, un autre site de cette civilisation. L'architecture et les poids et mesures étant les mêmes, il a conclu qu'il s'agissait bien d'une civilisation, et non pas de cités-états indépendantes. Ces deux villes étaient situées sur l'Indus, elle a donc été appelée, Civilisation de l'Indus.
Les fouilles ont commencé à Mohenjo-Daro en 1927 sous la direction de John Marshall. Ces travaux ont été poursuivis par Mortimer Wheeler, qui a imposé une méthode de fouilles efficace connue sous son nom, appelée également : " Fouilles en carré ".
Comme tous ses futurs collègues, il a mis au jour une ville construite en briques cuites, érigée sur une plateforme en briques et entourée de murailles également en briques, sauf au Gujarat où la pierre les remplaçait, notamment à Dholavira et à Lothal.
Au début, les remparts ont été interprétés comme des protections mili - taires, similaires à celles des autres anciennes civilisations. Mais, les archéologues ont rapidement conclu que ces murailles étaient en réalité destinées à protéger la ville des crues de l'Indus et des autres rivières avoisinantes qui débordaient en été.
Des millions de briques cuites ont été utilisées
Par exemple, à Mohenjo-Daro, il fallait prendre un bateau pour se déplacer entre la ville basse à la ville haute en été, pendant la mousson quand la plaine était inondée.
Par la suite, d'autres sites importants ont été découverts, notamment Dholavira et Lothal au Gujarat, Rakhi Garhi, Kalibangan, Banawali, Ganweriwala sur la rivière asséchée Ghaggar en Inde, appelée Hakra au Pakistan.
Très vite, l'importance de cette nouvelle civilisation est devenue évidente. Ses principales caractéristiques étaient uniques pour l'époque : on n'y trouvait ni palais, ni temple, ni armée, ni esclavage, ni richesse excessive, ni misère apparente, ni inégalités flagrantes, ni statues, ni monuments comme des pyramides ou des ziggourats, et aucune glorification de l'égo. Pas de statues à la gloire de celui-ci ou celui-là, pas de bas-reliefs décrivant des guerres, des prisonniers qui sont enchaînés ou mis à mort.
L'urbanisation de cette civilisation était intelligente et soigneusement planifiée. Les villes étaient construites de manière ordonnée, avec des avenues orientées nord-sud et des rues orientées est-ouest. Mohenjo Daro est surnommée le "Manhattan de la préhistoire". Elle contrastait avec les villes des autres civilisations où tout convergeait généralement vers un palais royal ou un temple principal.
Harappa fouilles 1925
Cela mettait en évidence une façon de vivre commune et relativement égalitaire sans structures de pouvoir visibles, ce qui est unique pour une civilisation. Les découvertes ont époustouflé les archéologues qui n'avaient jamais connu ça.. Elle est malheureusement encore méconnue du grand public, en général. Il ne s'intéresse pas aux civilisations noncentralisées sans constructions monumentales, jardins suspendus et autres pyramides.
" La civilisation de l'Indus représente un ajustement très parfait de la vie humaine à un environnement spécifique qui ne peut résulter que d'années d'essais patients et d'expériences accumulées. "
Marshall, John. Mohenjo-daro et la civilisation de l'Indus : récit officiel des fouilles archéologiques à Mohenjo-daro effectuées par le gouvernement indien entre les années 1922 et 1927. Arthur Probsthain, 1931.
Les maisons, même celles des habitants les plus modestes, comportaient des aménagements remarquables pour l'époque, comme des toilettes et un système de protection contre l'humidité. Chaque maison possédait une cour intérieure autour de laquelle les pièces étaient organisées. La vie à cette latitude se passe à l'extérieur. C'était donc très pratique.
Les maisons, même celles des pauvres, étaient équipées d'une salle d'eau et d'un système d'évacuation des eaux usées, une innovation inconnue ailleurs à cette époque. Contrairement aux autres civilisations même les habitations les plus simples bénéficiaient de ces infrastructures. Les archéologues ont mis au jour des toilettes sèches dans chaque maison. Ils ont aussi trouvé quelques toilettes à chasse d'eau, ce qui n'existait nulle part ailleurs à cette période. Il semble aussi qu'il y ait eu des toilettes publiques à Mohenjo Daro. Tous les archéologues ne sont pas d'accord à ce sujet.
Les maisons des familles riches se distinguaient certes de celles des familles pauvres, mais cette différence tenait principalement à la présence de pièces supplémentaires. Certaines maisons, celles des plus aisés, comportaient même un ou deux étage supplémentaires.
L'aménagement intérieur variait également entre riches et pauvres. La différence se voyait, probablement, à l'équipement intérieur : tapis, meubles, vaisselle...
Ce qui est certain, c'est que toutes les habitations, qu'elles soient modestes ou non, avaient été conçues dans l'intérêt de ses habitants en leur assurant confort et bien-être, quel que soit leur statut social.
La gestion de l'eau dans cette civilisation était une priorité. Les infrastructures mises en place pour assurer l'approvisionnement en eau potable étaient efficaces. Un système de drainage des eaux...
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