Schweitzer Fachinformationen
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Elles se commencent à pied et se finissent à cheval. On distingue :
Commencer à l'arrêt, puis : En avant.
Ne pas oublier le principe jambes sans main et main sans jambes.
Le cavalier soucieux d'une bonne équitation n'oubliera pas que cette premiñre période est essentiellement consacrée au pas
Le pas est la mère des allures a écrit Baucher, c'est à cette allure que l'élève apprend le mieux.
D'ailleurs le Comte de Lubersac (1713-1767) qui dirigea l'école des Chevau-légers à Versailles, après avoir été écuyer à la Grande Écurie, dressait ses chevaux exclusivement au pas. Après deux années, parfaitement assoupli, le cheval était ainsi dressé à toutes les allures. Au pas, il décelait toutes les résistances que le cheval présentait et était capable d'y remédier.
C'est un principe que l'on admet quand l'âge de monsieur est avancé, mais qu'il est difficile d'admettre à vingt ans et un peu plus.
Cependant, les élèves du comte de Lubersac qui fut le professeur de Montfaucon de Rogles et de d'Auvergne, deux brillants écuyers, trouvaient à l'issue du travail que le maître avait fait, des chevaux mis parfaitement aux trois allures.
Belle jeunesse, confiez donc votre cheval à un vieux briscard qui saura déceler les résistances, qui trouvent leur siège dans la mâchoire, mais dont l'origine se trouve souvent dans l'arrière-main. Et ainsi les délier.
C'est le pas qui signe le dressage.
Dresser un cheval, c'est avant tout rechercher la pureté des allures. Seul le cheval qui marche, trotte, galope harmonieusement, relaxé, cadencé, dans une attitude juste, avec légèreté et vibration pourra aborder les difficultés supérieures. Les autres apprendront peut-être, si leur cavalier fait preuve d'habileté, des choses compliquées ou spectaculaires : ils ne donneront jamais l'impression de facilité, de beauté et d'harmonie qui sont la marque d'une bonne équitation.
La véritable Haute-École réside dans la perfection des allures, à commencer par le pas. La lenteur et la douceur de l'allure du pas favorisent la communication cavalier/cheval.
Les problèmes d'attitude, d'équilibre, de relaxation musculaire, et d'appréhension pour certains, seront moins difficiles à résoudre, tant pour le cheval que pour le cavalier.
Le pas est par excellence l'allure de l'apprentissage, le cheval accepte beaucoup de choses au pas dans son physique et son mental. Elle permet au cavalier d'être plus précis et d'avoir du temps, au cheval de comprendre ce qu'on lui demande et de décomposer ses gestes. Les contractions sont souvent moins fortes, l'exercice plus facile.
Principales sources : George H Morris , Luc Pirick
Quand vous aurez lu ce manuel Si tant est que vous l'eussiez lu, vous saurez tout.et vous ne saurez rien. Vous saurez tout parce qu'il s'agit d'un énoncé de principes que l'on retrouve dans toutes les formes d'équitation. Mais vous ne saurez rien tant que vous ne les aurez mis en ouvre. Les difficultés commencent dès que l'on s'assoit sur le dos d'un cheval.
La leçon du montoir constitue le premier degré :
Il importe que le cheval se laisse monter, qu'il reste calme pendant et après les mouvements que fait le cavalier pour se mettre en selle. Il est singulier de voir des chevaux, soi-disant dressés, qui à peine leur cavalier en selle partent d'eux-mêmes aux allures vives, en leur faisant un joli bras d'honneur.
Pour apprendre au cheval à se laisser monter, le cavalier lui fait exécuter à pied quelques flexions d'encolure, puis il profite d'un repos pour se mettre tout doucement en selle. Je préconise l'utilisation d'un montoir, ce qui préserve le dos du cheval et l'habitue à rester calme, cela s'avère aussi pratique pour le cavalier âgé. Une fois à cheval, le cavalier caresse son cheval en le laissant au repos pendant un moment.
Si cela est nécessaire, on fait tenir le cheval par un aide, qui a soin de ne pas lui élever la tète. L'élévation forcée de la tête fatigue le rein qui va porter le poids du cavalier. L'aide pourra tenir les montants du bridon, jamais les rênes.
Ne jamais s'embarquer immédiatement à une allure vive, respectez un temps d'arrêt.
La méthode à la fois simple et sûre, quel que soit le type de cheval, consiste à prendre les rênes dans la main gauche et à se tourner vers l'arrière-main du cheval tout en plaçant la main gauche sur la partie supérieure de l'encolure ou en prenant une poignée de crins, voire le dessus du collier de chasse. Il faut s'assurer que les rênes sont d'égales longueurs et suffisamment courtes pour maintenir le cheval droit.
Si le cheval persiste, comme beaucoup le font, à se tourner vers le cavalier, il faut raccourcir encore davantage la rêne extérieure, droite par conséquent.
Même à pied, il devient alors possible de contrôler le cheval et le fait d'être tourné vers l'arrière-main de l'animal permet de surveiller ses mouvements et de juger du moment opportun pour monter ; cela permettra aussi si c'est nécessaire de le retenir et de l'empêcher d'avancer. Le deuxième temps consiste à placer le pied gauche dans l'étrier, le gros orteil tourné vers la sangle. Un cheval sensible risque d'avancer si le cavalier lui enfonce l'orteil dans les côtes, parce que le doigt de pied agit alors exactement comme une action de l'éperon. Dans un troisième temps, il faut placer la main droite sur le troussequin de la selle. Si la main gauche est placée sur la partie supérieure de l'encolure et si la main droite tient le troussequin, il y a peu de chances de faire tourner une selle mal sanglée, puisque l'essentiel de la pression exercée par le cavalier porte sur le siège de la selle et non pas sur le côté.
En aucun cas cependant, il ne faut saisir la selle des deux mains. Même si la sangle est serrée, la selle risque de tourner.
Enfin dans un dernier temps, le cavalier balance le haut du corps pour se hisser et se coule tout doucement et lentement en selle ; il place le pied droit dans l'étrier, ajuste les deux rênes, et prend la position de base du cavalier à cheval.
Je ne saurais suffisamment insister sur le fait de « se couler ». Il y a une grande différence pour le cheval entre un cavalier qui se coule sur son dos et un cavalier qui s'assied. Les chevaux inquiets tendus ou ceux qui ont un dos « froid » ne supportent pas un contact brusque avec cette partie de leur corps ; le poids du bassin du cavalier appartient au domaine des aides et comme toute aide il faut s'en servir avec précaution et pas plus souvent que nécessaire.
NB : pour un cheval qui demande à « jeter le feu de l'écurie », il ne sera pas inutile de le détendre 15 à 20 minutes en longe.
Principales sources : Decarpentry, Jousseaume, Baucher, Fillis
Les flexions sont à entreprendre dès le début du dressage, juste après le débourrage. C'est par elles que l'on obtient la décontraction de...
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