Plus encore qüun témoignage, ce livre est un hommage au près de deux millions de garçons qüune république imprévoyante a impliqués dans un combat douteux pour une cause perdue, dans ce qüon considérait encore comme un ensemble de départements français, et particulièrement aux 15 000 d¿entre eux qüun sort tragique conduisit à une mort qüils étaient censés regarder en face, ces « marsouins » que ce jeune sous-Lieutenant appelé de 21 ans a eu à commander.
Sorti en 1958 de l¿EMI de Cherchell, après huit mois comme instructeur en Allemagne, J.Langard a tutoyé la mort dans son régiment d¿Infanterie de Marine, des bois de l¿Ouarsenis aux confins algéro-marocains, de piton en piton, dans les taillis ou parmi les touffes d¿alfa, dans le vent glacé ou sous le soleil accablant, chasseur chassé sous la menace de l¿invisible fellagha... sans pour autant se livrer aux exactions qüon a pu reprocher à certains éléments de l¿armée française alors chargée du « maintien de l¿ordre ».
Au moment de commémorer le cinquantenaire de la fin du conflit, ce qui est relaté dans ce livre méritait d¿être rappelé.
Auflage
Sprache
Maße
Höhe: 220 mm
Breite: 155 mm
Dicke: 12 mm
Gewicht
ISBN-13
978-2-8106-2455-3 (9782810624553)
Schweitzer Klassifikation
Né en Lorraine dans les années 30, Jacques Langard a vécu
son enfance et sa jeunesse à Nancy. Après une carrière de cadre
commercial il a longtemps dirigé une entreprise de BTP.
Chevalier de la légion d'honneur à titre militaire, il a assuré
les fonctions d'officier ' opérations-instruction ' puis de chef
de corps dans le cadre de réserve.
Au moment de commémorer la fin douloureuse de ce qu'on
appelle enfin la ' Guerre d'Algérie ', son livre vient à point
nous rappeler ce que fut la vie difficile du Contingent dans ce
combat qui n'était pas le sien. Ses récits, ses portraits, ses
réflexions ont un accent de vérité que souligne un style familier
à l'image du langage des hommes du terrain. En dépit de la
dureté du vécu quotidien, il ne se départit pas d'une certaine
distanciation allant jusqu'à l'humour, pour en sourire de peur
d'avoir à en pleurer.