«Le plus beau pays du monde est cette partie du terroir provençal où je suis né, qui s¿en va remontant la Durance, en pleine montagne, de Mirabeau à la frontière du Dauphiné. Le ciel y est bleu comme à Nice, le mistral y souffle plus fort que sous le pont d¿Avignon, pas un coin de mur au soleil où un figuier ne pousse, pas un coteau qui ne soit planté d¿oliviers et de vignes en rangée, sans compter qüau temps des moissons, les amandiers portent autant de cigales que de feuilles.»
Né à Sisteron en 1843, Paul Arène portera toute sa vie dans son c¿ur l¿amour d¿une terre et d¿un pays qui compte en effet certains des plus beaux paysages du monde. Mais davantage que la terre, ce sont les Provençaux qüil aimera et décrira, avec une finesse et une discrétion jamais égalée, dans un français superbe. C¿est à la collaboration d¿Arène aux Lettres de mon moulin, à la plume d¿Arène, à la finesse d¿Arène, à sa sympathie aimante pour les caractères provençaux que Daudet doit le meilleur d¿une gloire empruntée. On retrouvera ici, dans des nouvelles émouvantes ou charmantes qui sont l¿occasion de portraits inoubliables, toute la grâce déployée dans le Sous-Préfet aux champs. Paul Arène est mort à Antibes en 1896.
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Produkt-Hinweis
Broschur/Paperback
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Höhe: 210 mm
Breite: 148 mm
Dicke: 17 mm
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ISBN-13
978-2-38274-660-8 (9782382746608)
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Schweitzer Klassifikation
Paul Arène fait partie du groupe des poètes provençaux, les félibres, aux côtés de Frédéric Mistral et Théodore Aubanel, auteurs de langue française et de langue d'oc. Touchant à tous les genres, poèmes, contes, nouvelles, chroniques, etc., ses écrits sont marqués par un régionalisme exalté et un souci de réalisme. Né et mort à Sisteron, la plupart de ses récits y prennent place. Il rédige avec Alphonse Daudet quelques chroniques provençales dont le propos est si proche des Lettres de mon moulin que certains considèrent Arène comme le nègre littéraire de Daudet.